La Haute autorité de Santé a donné son accord pour utiliser le nouveau remède pour faire face au Covid-19. Il sera administré pour des patients dans des cas particuliers. Mais, est-il plus efficace que les précédents ?
De quel traitement s’agit-il et pour quelle personne ?
Baptisé « Xevudy », il a été fabriqué par « anticorps de synthèse ». Ce soin comporte de la substance active nommée sotrovimab. Il s’agit d’un antigène monoclonal humain neutralisant, fabriqué par GlaxoSmithKline et Vir Biotechnology Inc. Sa principale mission est d’aider à combattre le SARS-CoV-2. Il peut actuellement être utilisé en France grâce à l’autorisation de la Haute autorité de Santé.
Pour quel type de personne est-ce ?
Xevudy est réservé aux personnes âgées de plus de 12 ans atteintes de la pandémie qui risquent vers une forme sévère. En outre, elles doivent peser 40 kilos au moins et ne sont pas dans le besoin d’allocation supplémentaire en oxygène. Pour plus de précision, l’ANRS-Maladies Infectieuses Émergentes a établi un check-liste de ces personnes. Mais, il peut changer en fonction de l’évolution de la pandémie et la situation des connaissances scientifiques. Ce sont :
- ceux qui sont âgés de 80 ans et plus
- ceux qui ont une déficience immunitaire liée à une affection ou des traitements dont : le greffe d’organe, le traitement immunosuppresseur, etc.
- ceux qui sont susceptibles à une complication : l’obésité avec un AMS supérieur à 301 kg/m², la tension assez élevée, la possibilité d’un arrêt cardiaque, etc.
D’après la Haute autorité de Santé, cette liste peut changer selon le contexte épidémiologique et l’état des connaissances scientifiques.
Qu’en est-il de son administration et de sa performance ?
Ce traitement s’injecte par intraveineuse qui s’applique sans les 5 jours après la manifestation des premiers signes. En outre, il fournit un processus d’intervention qui assure la continuité de son effet sur la pandémie incluant le variant Omicron. Des détails in vitro permettent la gestion du fonctionnement neutralisateur du sotrovimab. Quant à l’activité des autres antigènes, elle est réduite, voire même disparue.
Est-il plus efficace que les remèdes précédents ?
Les remèdes précédents ont eu l’accord de la HAS depuis l’apparition de ce variant. Le « Ronapreve » a été exploité pour le même ordre d’idée que lui, dès Mars dernier jusqu’à aujourd’hui. Cependant, les autorités sanitaires françaises ont interdit son usage s’il y a une infection Omicron. Ce remède reste efficace pour lutter contre le Delta. Quant à l’association bamlanivimab/etesivimab, son usage a été exclu après sa défaillance face au Delta. Ainsi, il reste le plus efficace par rapport aux autres remèdes.