Emilie Fugère
Elle défend le droit des femmes pour une évolution positive de leurs carrières professionnelles malgré la vie au foyer et les enfants. Elle dénonce les entreprises qui licencient les mères pour des motifs non fondés et injustes. Elle, c’est celle qui a co-écrit le livre « on ne va pas se mentir ». Dans ce recueil, Nathalie Grimaud Morvillez, une habitante de l’Yonne, a rassemblé plusieurs témoignages des femmes qui ont fait face à des mesures arbitraires en étant tout juste mamans.
Contre les licenciements après les congés de maternité
De plus en plus de cas de licenciements des femmes ayant accouché et qui reviennent après leurs congés sont constatés de nos jours. Cela, parce que les entreprises pensent que leurs activités n’ont pas cessé même si une femme a pris congé pour accouchement. La future mère ne leur était pas finalement indispensable. Les dirigeants lui demandent de prendre congé à son retour.
C’est un cas que Nathalie dénonce et condamne, soutenant que les femmes reviennent au travail au contraire plus motivées après leur congé de maternité. Malgré les lois qui protègent les mères actives, beaucoup d’injustices sont encore constatées dans le milieu régional où vit Nathalie, voire dans tout le pays.
Création de la formation « Maman digitales »
On peut être mère et avoir une vie active performante. Concilier vie familiale et parcours professionnel. C’est ce que Nathalie prône à travers la formation « Maman digitales ». Elle incite aussi les mamans et les papas à passer au digital, au travail chez soi. Etre son propre boss est aussi l’objectif.
Selon Nathalie, la formation s’adresse aux parents qui veulent à la fois être en permanence auprès de leurs enfants et avoir l’opportunité de travailler à la maison. La formation « Maman digitales » s’étend sur trois mois et regroupe des modules allant dans le sens de ces objectifs de gestion de sa vie active en même temps que sa vie familiale.
