Cette année, un événement tragique est survenu. Vers le mois de mars, un incendie important a été déclaré au sein d’une data center, ce qui a causé la perte de beaucoup de données. Une action collective a donc été lancée à l’encontre d’OVH cloud pour leur négligence.
Le déroulement des faits
En Mars dernier, un datacenter d’OVH cloud, situé à Strasbourg, a pris feu. Cet incendie a ravagé et détruit tout le datacenter ce qui a causé la perte de toutes les données qui y ont été stockées. Plus de 3 millions de sites web et 18 % des adresses IP attribués n’existent plus. Cela représente environ 16 000 clients concernés, dont nombreuses sont des entreprises et des administrations.
Suite à cela, plusieurs entreprises se sont regroupées afin de lancer une action collective allant à l’encontre du groupe OVH cloud. Cette action consiste à faire une réclamation pour compenser les pertes subies par les entreprises. Pour cette affaire, ces entreprises sont représentées par l’avocat Jocelyn Ziegler.
Des dommages et intérêts non satisfaisants proposés par OVH cloud
Depuis le début de la procédure, le Maître Jocelyn Ziegler a commencé à estimer le montant des pertes subies. Et il s’avère que le montant proposé par le groupe OVH cloud est loin d’être satisfaisant. Cette estimation est alors nécessaire pour établir le montant que OVH doit s’acquitter. C’est le versement des dommages et intérêts pour compenser chaque entreprise. De plus, le dédommagement peut être un moyen pour OVH de montrer qu’il est indirectement responsable de cette affaire.
Afin de déterminer, de manière exacte, la somme à verser, le Maître Jocelyn Ziegler devra analyser et calculer les pertes. Cette opération prendra un certain temps, car de nombreux critères doivent être pris en compte. Une fois les estimations faites, l’avocat des entreprises tente de négocier à l’amiable avec OVH en vue d’établir un accord.
Cependant, OVH peut évoquer le cas d’une force majeure pour l’incendie. Cela peut constituer un moyen d’évitement de payer le dédommagement. Mais selon l’avocat, il ne s’agit pas d’un cas de force majeure, car il aurait pu être évité.