French Tech est une dynamique collective numérique qui facilite l’accès aux ressources pour les entreprises orientées dans ce secteur. Dans le programme d’accélération de startups, French Tech identifie des entreprises à fort potentiel de croissance pour accéder à ces ressources. Les grandes levées de fonds font partie de leurs accélérateurs.
L’apogée de French Tech
Après les reliquats de la période pandémique, les entreprises du secteur numérique de France ont pu bénéficier d’une augmentation des fonds levés. C’est une augmentation de l’ordre de 115 % en 2021, en comparaison des fonds recueillis en 2020. Le chiffre a dépassé la barre des 10 milliards d’euros selon le baromètre EY du capital risque et est destiné à 874 opérations.
Les crises sanitaires restent des opportunités intéressantes pour les plateformes numériques. Le télétravail, les télécommerces, tous les services internet sont actuellement des appuis incontournables pour s’adapter aux barrières sanitaires. Suivant cette tendance, les grandes boîtes à potentiel technologique émergent ainsi de manière puissante et accélérée.
Des difficultés à bord
Malgré cette éminence remarquable, la réussite dans la recherche de financement est remise en question pour certaines startups françaises. Le taux d’intérêt monte progressivement et les valeurs Tech sont inquiétantes dans une quête de stabilité si elles baissent. En effet, le premier trimestr de 2022 fait état d’une baisse de 13 % par rapport au dernier trimestre de 2021. Une baisse du nombre de deals avec des investisseurs est ainsi constatée.
Selon Avolta Partners, l’Hexagone a été bénéficiaire de ce manège. En effet, si la France a pu récolté 2,1 milliards d’euros fin de 2021, le début de l’année 2022 a enregistré un record de 4,8 milliards d’euros. Malheureusement, les plus grandes levées de fonds ont pris fin en 2021 (254 millions d’euros pour Payfit, 486 millions pour Qonto, 292 millions pour Exotec…). Les entreprises devront structurer leur modèle économique en prenant en compte les risques pour ne pas se virer à la perte et au frein des investissements.