Les ransomwares se sont attaqués aux banques américaines. Selon l’agence fédérale, entre le mois de janvier et le mois d’avril, 580 millions de dollars ont été extorqués par des criminels de la cyberattaques. De nouvelles mesures de lutte seront établies pour renforcer la sécurité des banques.
Les banques américaines, des cibles de hackers
Les ransomwares sont devenues une menace pour le secteur financier américain. Les menaces sont prises au sérieux. Les pirates informatiques sont omniprésents. Presque toutes les plus grandes bourses américaines sont confrontées à des menaces de cyberattaques. Selon les rapports, le nombre de signalements montent jusqu’à 30 %. Entre janvier et juin 2021, il y avait plus de 360 SAR ou suspicious activity report, alors qu’en 2020, il y avait 480 de SAR déposées. Les extorsions ont principalement eu lieu avec le Bitcoin. FinCEN a élaboré une enquête sur ce cas, depuis les 11 dernières années, plus de 5 milliards de dollars sont perdus. Ces actes ne cessent de se multiplier et peuvent affecter le système économique mondial. Pour y faire face, le gouvernement américain décide de prendre toutes mesures possibles. Des nouvelles règles sont à mettre en place.
Quelles sont les nouvelles exigences imposées ?
Ces dernières années, les établissements bancaires sont devenus les cibles préférées des rançongiciels. Pour mieux protéger les banques contre ce fléau, une nouvelle règle entrera en vigueur pour avril 2022. Les banques américaines sont tenues de faire part de manière transparente de toutes les attaques informatiques et des pannes. Les organismes bancaires ont pour obligation d’informer les autorités fédérales dans une durée de 36 heures en cas d’incident de cybersécurité. Cette nouvelle règle est obligatoire pour tous les établissements bancaires. Les banques doivent également avertir son client s’il y a un problème de cybersécurité dans une durée supérieure à quatre heures. Cette mesure est acceptée par la Réserve Fédérale et l’Office of the Comptroller of Currency en Amérique.