De plus en plus de sociétés lyonnaises ont mobilisé leurs activités sur les territoires Russe depuis les jours noirs de l’Ukraine qui est violemment touché par la guerre. Les dirigeants ont décidé de stopper leurs projets se trouvant sur le territoire russe qui risquent de s’éterniser. Le manque de matières premières et l’augmentation des prix pour les énergies commencent à se sentir dans les premiers rapports sur les lieux.
L’économie russe en pleine chute
Après la déclaration de guerre du président Russe à l’Ukraine le jeudi 24 février, le niveau de l’économie russe s’effondre déjà qu’en termes de transport, les camions se font de plus en plus rares. Les prix ne cesseront d’augmenter en vue de cette guerre interminable. Les petits et les grands groupes seront tous deux impactés par l’ampleur des conséquences économiques, devenues très importantes.
Pour les dirigeants des entreprises, ces sanctions économiques par les pays européens auront un grand impacte à la Russie notamment par rapport à l’effondrement des secteurs bancaires et les importations de gaz avec un effet psychologique régional. Les boites auront peur de franchir le territoire Russe avant même de regarder en détails les sanctions. Envoyer des commerciaux en Russie serait par exemple très difficile voire dangereux, selon un dirigeant d’entreprise.
Quelles sont les sanctions que l’UE a attribuées à la Russie ?
Après la réunion exceptionnelle du conseil européen le 24 février 2022 entre le président français Emmanuel Macron, de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen et du Conseil européen Charles Michel, l’Union européenne a appliqué les sanctions ci-dessus :
- Réduction de l’accès de la Russie sur les marchés européens,
- Interdiction de vendre des avions ainsi que des équipements aux compagnies aériennes russes,
- Mobilisation des avions de Vladimir Poutine sur le sol européen,
- Dégradation du système Swift pour les banques russes,
- Blocage des biens de la banque centrale russe en dehors de la Russie,
- Interdiction aux avions russes de pénétrer dans l’espace aérien européen,
- Proscription des médias Russia Today et Sputnik dans l’UE,
- Approvisionnement d’armes par l’UE aux ukrainiens.
En vue de cette situation, les sanctions économiques de l’Union Européenne ainsi que ses alliés affecteront au maximum les échanges franco-russes plus dures que celui du 2014.