Il s’agit d’un jardinier marocain dans les régions des Alpes maritimes. En 1991, la justice l’accuse du meurtre de Ghislaine Marchal. En 1994, il écope d’une longue peine de prison.
Résumé des faits
Ghislaine Marchal est divorcée au moment des faits. La journée du dimanche 23 juillet 1991, elle est en ligne avec son amie Érica S. et une rencontre est prévue pour le lendemain. Le lendemain, Érica sonne à la porte, mais sans avoir de réponse. Les gendarmes arrivent à la fin de la journée et fouillent l’entièreté de l’habitation. Sans succès, ils se tournent vers la cave, la porte s’ouvre après plusieurs tentatives de force. Une fois entrés, ils constatent le corps ensanglanté de Ghislaine gisant au fond de la cave à vin. Selon les constats, elle a été assénée de plusieurs coups sur tout le corps. Les armes du crime sont un chevron de bois et une arme blanche non identifiée. Deux inscriptions de sang se trouvent à proximité du cadavre : « Omar m’a tué » dans le couloir de l’habitacle et « Omar m’a T » sur une des portes. Pour les juges de l’époque, Omar est coupable sans aucun doute.
Les révisions de l’affaire
Le verdict est tombé en 1994, Omar est inculpé de 18 ans d’emprisonnement en tant que meurtrier. 4 ans après, Omar bénéficie d’une grâce présidentielle par le président de la République Jacques Chirac. Néanmoins, son honneur n’est pas rétabli pour autant. Son avocat Jacques Vergès dépose une requête pour réviser l’affaire. Les analyses d’experts ont dévoilé quatre empreintes sur la scène du crime. Les tests ADN ont révélé qu’elles n’appartiennent ni à la victime ni à Omar, mais la requête déposée en 1999 est rejetée en 2002.
De nouvelles informations à la disposition de l’avocate actuelle
En 2014, une loi est sortie, ce qui a permis une nouvelle réouverture de l’affaire. La lutte continue sous la direction d’une nouvelle défense. Les analyses affirment que les empreintes retrouvées sont liées au meurtre. Ils appartiennent à quatre différents hommes. Les deux sont totalement exploitables tandis que les deux autres sont endommagées. Les écrits de sang ont été réalisés par ces hommes. La Cour de révision s’est prononcée le 16 décembre dernier et demande des compléments d’information. Omar reste calme chez lui et espère être blanchi.