Emilie Fugère
Le bon de souscription d’actions-accord d’investissement rapide ou BSA Air génère des levées de fonds rapides pour ceux qui veulent financer des startups. Il s’agit d’un outil de financement efficace et utile pour les investisseurs qui ont des fonds à transformer en actions ultérieurement.
Le mode de fonctionnement de la BSA Air
De prime abord, les investisseurs accordent les fonds aux startsups. Cet octroi de fonds lui vaut l’obtention d’un bon de souscription d’actions ou BSA. Lors d’un événement majeur ultérieur, l’investisseur recevra l’équivalent de son dépôt de fonds en actions sur la base de valorisation du taux de décote établie initialement.
Dans tous les cas, ceux qui auront investi en premier recevront toujours 20% de plus d’actions (si le taux de décote est fixé à 20%) que les investisseurs ultérieurs qui procéderont à une nouvelle levée de fonds et ainsi de suite.
Les opportunités qu’offre la BSA Air
Quels sont les avantages qu’apporte la BSA Air ? En premier lieu, contrairement à l’augmentation de capital, l’investissement Air est directement transféré sur le compte de la startup ayant bénéficié d’une levée de fonds d’où l’acquisition éclair d’une trésorerie.
En second lieu, la valorisation de l’investissement est uniquement fixée par la société et ne nécessite pas de longue négociation avec les investisseurs. Par ailleurs, les assemblées générales ne sont pas obligatoires à chaque arrivée d’un investisseur. Le président peut gérer à lui seul l’entrée des fonds durant une certaine période.
Pour les investisseurs, la fixation de valorisation est validée lors de la prochaine levée de fonds. Ils pourront ainsi gérer leurs investissements futurs à partir de ce moment. En outre, le BSA Air influe positivement sur le taux de décote établi. Opportunité qui avantage l’investisseur lors de la mise en place de la valeur de ses actions.
En conclusion, la BSA Air se révèle être un outil rentable aussi bien pour les investisseurs que pour les startups. Toutefois, les limites de ces avantages se présentent dans la mesure où le BSA Air n’est pas encore éligible au PEA et la défiscalisation sur l’IRSA est encore à débattre.
