Les îles Cocos sont recouvertes de 238 tonnes de plastiques. 8 millions de tonnes rejoindront l’océan après le Covid-19. Cette constatation n’est que la surface visible du problème. Selon les scientifiques, il y a plus de 24,4 milliards de milliards de micros billes qui envahissent la faune marine.
Environ 578 000 tonnes de particules invisibles dans l’Océan
Le nombre d’alertes sur l’urgence environnementale ne cesse d’augmenter. Alors que la COP26 est sur le point de se terminer à Glasgow, mais le problème subsiste encore. Les hydrocarbures puis les rejets de CO², et maintenant, les déchets plastiques, l’environnement n’arrêtent pas de prendre des coups. Pour constater les dégâts, il suffit de se promener au bord de la mer pour voir les restes de déchets plastiques qui polluent l’Océan.
Cependant, il ne s’agit là que de la partie visible du problème. Les micros-billes découverts par les scientifiques en septembre 2021 représenteraient environ 82 à 578 000 tonnes de particules invisibles. Cela n’inclut pas celles avalées par les poissons et des mammifères marins.
Les atolls sont constamment nettoyés aux Seychelles, aux Maldives et aux îles Cocos
D’après les publications des scientifiques australiens dans la revue Nature Scientific Reports, la quantité exacte de plastique qui circule dans les océans n’est pas encore connue, mais elle va bien au-delà des chiffres publiés. Les biologistes australiens estiment que plus de 400 millions de fragments de plastique sont éparpillés sur les plages de certaines îles situées dans l’Océan Indien. Ces fragments représenteraient près de 238 tonnes de déchets. 23 pays ont réalisé ces études, dont le Kenya, l’Afrique du Sud, le Kenya et Les Maldives. La dégradation de ses billes provoque la libération de CO², du propane, de l’éthylène et de méthane. Ces éléments sont nocifs pour l’environnement et pour l’humanité.