Depuis le 5 mai dernier, sans roulement de tambour ni de publication des médias, la France a consommé toutes les ressources que la nature a pu lui offrir en une période de 12 mois. Depuis l’ère de la thermo-industrielle, l’empreinte écologique de toutes les nations sur terre ne cesse de se détériorer tragiquement et les conséquences vis-à-vis de la biodiversité sont devenues dramatiques.
La France, un pays dans le rouge
D’après l’ONG américaine Global Footprint Network, 2022 sera l’année du dépassement mondial surtout pour la France, qui figure parmi le top 1 des pays qui contribuent le plus à la dégradation de l’écosystème. Du simple fait qu’elle importe les produits confectionnés sans aucune garantie sérieuse écologique ni sociale, elle exploite au plus les ressources naturelles de la planète. Cela conclut que la France fait partie des pays écocides qui dépassent les limites de l’écologie le plus hâtivement possible.
À l’annonce de la tête de la France dans ce classement, on entend déjà les rageurs exposer leur avis sur notre peu de poids dans l’influence écologique avec notre électricité nationale qui émet le moins de carbone. Certes, c’est une avancée technologique extraordinaire vis-à-vis de l’urgence climatique. Cependant, cet exploit a été inventé dans le but de rendre la France indépendant énergétiquement sans prendre en compte les conséquences climatiques. Pour rappel, 70 % de l’énergie primaire utilisée en France est à base de fossiles.
L’écologie en France par rapport aux autres pays
Qu’en est-il de notre droit environnemental ? Nos lois sur le sujet ne sont-ils pas les plus stricts au monde ? Cela pourrait équilibrer la donne pour ceux qui n’admettent pas notre inhabileté sur l’écologie, car si ces droits et lois sont réellement respectés en Europe, cela veut dire que la France devrait être plus exigeante. Pour vous rassurer, elles le sont par rapport à toutes les nations qui ne font pas d’effort dans ce domaine. Ce qui est un prétexte pour déterminer l’illusion de penser que nous pourrons un jour stopper notre déclin social lié à l’effondrement du vivant.