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Isère. Condamnés pour harcèlement, ils avaient divulgué l’adresse de leur victime sur Internet

En région Auvergne-Rhône-Alpes, les faits divers relatent la condamnation de cinq hommes, ce jeudi 3 mars 2022, à des peines avec sursis pour avoir harcelé en ligne un habitant de Saint-Chamond, dans le département de la Loire. La victime était d’origine arménienne tandis que ses bourreaux étaient d’origine turque. Ces derniers furent donc punis pour incitation à la haine, à la violence et à la discrimination raciale.

Les raisons ayant motivé les harceleurs

C’est au tribunal de Saint-Etienne, dans le département de la Loire, que les cinq hommes furent jugés. Ils étaient accusés de provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine d’un tiers sur Internet. En effet, la victime, originaire d’Arménie, avait participé à une manifestation pro-arménienne qui prit place le 28 octobre 2020, au péage de Reventin à Vienne. Un attroupement qui se termina par des affrontements entre les communautés arméniennes et turques.

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L’homme harcelé était donc présent ce jour-là et avait pris des photos et vidéos qu’il avait ensuite partagées dans un groupe privé sur Internet. Chose qui n’a pas plu à ses agresseurs qui, eux, étaient originaires de Turquie. Dès lors, ces derniers commencèrent à le harceler, arguant qu’il était responsable d’avoir causé des blessures à des hommes de la communauté turque au cours de cette manifestation.

Des actes de haine et d’intolérance

Sur Internet, la victime avait subi des harcèlements, des insultes voire des menaces de la part de ces cinq hommes. Ces derniers ont publié des photos de leur souffre-douleur dans des groupes Facebook de la communauté turque, ainsi que son adresse et des photos de l’immeuble où il habitait. L’un des harceleurs avait même proposé une rançon de 1.000 euros à la personne qui le retrouverait, tandis qu’un autre avait peint le drapeau turc sur la porte d’entrée de la victime, sans doute pour lui faire peur.

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Ce fait divers régional aboutit finalement à la condamnation de ces cinq harceleurs à des peines allant de deux à quatre mois de prison avec sursis.

Écrit par Emilie Fugère

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