Afin de peaufiner les soins offerts, l’association de praticiens interdisciplinaires de la santé se rapproche de leur patientèle. Même s’ils sont débordés par leur travail, les acteurs de la santé ont relevé un nouveau défi.
De quoi s’agit-il ?
Persuadés qu’ils sont capables d’améliorer la condition de vie des patients, ils ont créé en mars 2021 l’Armor Argoat. C’est une communauté professionnelle territoriale de santé. Son objectif est d’offrir des diagnostics pertinents et de meilleures interventions. Les praticiens ont commencé cette initiative à Paimpol et Lanvollon, avant de s’étendre à l’ouest et à l’est du Côte d’Armor.
Une initiative commune visant les grands territoires
Les acteurs de la santé se sont réunis le lundi 10 janvier afin d’écrire une lettre d’intention. Cette lettre consiste à établir les moyens d’action qu’ils veulent mettre en œuvre sur de grands axes. Auparavant, les praticiens s’étaient partagés en plusieurs groupes de travail. Ils étaient répartis selon une thématique qui établit un constat des besoins. De plus, ils cherchaient de nouvelles solutions à appliquer. Certes, les besoins sont multiples, mais les pistes et les idées le sont tout autant.
Simplifier l’accès à un médecin traitant
C’est l’axe principal de leur réflexion. Selon Armor Argoat, un territoire ayant 83 000 habitants a besoin de 83 médecins généralistes. Cependant, début décembre, il n’a recensé que 55 docteurs. Il y a tellement d’améliorations à apporter telles que déterminé les points noirs ou apporter son aide à des praticiens isolés. Déléguer les tâches et résoudre les problèmes liés à ces afflux de malades sont aussi des solutions envisageables. Il faut également repérer les patients non assistés, perfectionner l’organisation des relais, chercher un domicile pour les remplaçants et surtout recevoir les étudiants en médecine.
Les enjeux à prendre en compte
Il convient de parfaire les soins non programmés, c’est l’une des raisons pourquoi le centre Armor Argoat s’attache fermement à ses objectifs. La communauté a remarqué que les secteurs comme la maternité et la pédiatrie sont en difficulté. Les intervenants ont du mal à prendre en charge les seniors et à prévenir la perte d’autonomie. Former et mieux constituer les réseaux de professionnels pour soulager les effets secondaires des traitements contre le cancer s’avèrent nécessaires.