Frédéric Goupil, Vice-président de l’Association des Directeurs Immobiliers, annonce que la crise sanitaire a changé la donne et qu’il s’agissait d’un accélérateur de changements. Presque tous les domaines sont affectés. Le bureau n’est plus le seul lieu de travail. Le télétravail a pris beaucoup plus d’importance durant le confinement. Ce qui a impacté un fort rebond de l’immobilier d’entreprise. En effet, le COVID n’a pas épargné l’immobilier tertiaire.
Une chute des investissements en Île-de-France
Jusqu’en 2019, de nombreux investisseurs ont encore été attirés par le marché français. L’Île-de-France a été l’une des cibles parfaites. D’ailleurs, près de 18 milliards d’euros y ont été investis. Pourtant, depuis la pandémie, la région en a beaucoup souffert avec un recul de 36 %.
Ayant un important volume d’investissement, le marché des bureaux et des locaux a chuté de 35 % dont la quasi-totalité, en Île-de-France depuis la crise sanitaire.
D’autres régions impactées par le rebond de l’immobilier d’entreprise
La chute concerne aussi Toulouse, Bordeaux, Lyon et Lille bien qu’elles ont affiché de jolis chiffres d’affaires avant la crise. En effet, une répartition inégalée des ventes et des contrats a été observée. La cause principale de ce changement est le télétravail dû aux confinements. Par conséquent, nombreux employeurs dans les métropoles se tournent vers des locaux plus petits.
Les grandes surfaces sont les plus touchées
Le recul le plus marqué concerne les immobiliers avec plus de 5 000 m2 de surface. Avec un volume supérieur à 800 000 m2 en 2019 contre seulement 400 000 m2 en 2021. Par conséquent, les entreprises devaient s’adapter et opter pour un changement de stratégie immobilière.
L’e-commerce prend le dessus et le marché des bureaux est en chute libre
Avec la baisse des volumes de recherches de bureaux, d’autres vendeurs ont préféré changer complètement leurs types de distribution. Au lieu de louer un local, ils ont décidé d’opter pour la vente en ligne permettant toujours de subvenir aux besoins des consommateurs malgré la fermeture des locaux.