Dans le département de l’Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpe, l’impact du covid19 devient de moins en moins affolant que dans ses débuts. Face à cela, le gouvernement a donc décidé d’annoncer un allègement des mesures sanitaires. Cependant, cette accalmie ne devrait pas mener à un relâchement total car le virus demeure présent et continue de causer des décès.
Allègement des mesures sanitaires
La situation sanitaire régionale annonce en Auvergne-Rhône-Alpes un fort recul du covid19. Ce qui incite les autorités à alléger le protocole sanitaire. En effet, les statistiques parlent d’elles-mêmes et selon le site Covid Tracker, l’Isère serait passé d’un taux d’incidence de 2971 à 377 cas pour 100 000 habitants, en seulement deux mois. De ce fait, les autorités ont décidé d’être moins sévères par rapport au port du masque et, ce lundi 14 mars, de lever l’obligation du pass vaccinal.
Dans les hôpitaux également, la pression baisse. Une importante réduction du nombre de personnes hospitalisées a, effectivement été démontrée : 423 personnes sont toujours hospitalisées, 33 sont en réanimation et deux décèdent chaque jour en Isère. Ce qui représente plus de deux fois moins qu’il y a deux mois.
Le covid19 toujours présent
Cela ne signifie pas qu’il faut totalement baisser sa garde car le virus est toujours présent. Le variant Omicron, ayant pris le dessus sur le variant Delta, est majoritaire dans ce département de la France car il représente 98% des cas. Bien que le variant Omicron soit moins agressif par rapport au Delta, il se transmet beaucoup plus vite. Il faut donc être attentif aux symptômes tels que la toux, le nez bouché et la fatigue qui sont les signes avant-coureurs les plus fréquents.
Il est également important de savoir que les personnes les plus touchées se trouvent parmi les adultes âgés de 20 à 29 ans, avec un taux d’incidence à 508 qui se trouve être deux fois plus fort que les seniors âgés de 80 à 89 ans. Ces derniers représentent la tranche des personnes âgées, plus fragiles mais qui sortent moins et qui, par conséquent, sont moins susceptibles d’être attaquées par le virus.