Avant la mise en place du nouveau gouvernement en France, l’institut de recherche de Matignon a fait un rapport à propos de la politique publique concernant la planification de l’écologie. Le résultat a situé la France dans le rouge avec une triple crise écologique, démocratique et sociale. Ce qui a amené la Suède à devenir une source d’inspiration en écologie avec des conséquences positives. En à peine un an, l’inflation des taxes carbone en France a atteint 4,8 % au mois d’avril, ce qui est devenu un sujet sensible avec la probabilité d’une nouvelle crise des gilets jaunes.
Quel rôle joue le débat public ?
La participation des citoyens doit avoir sa place selon le diagnostic. La France pourrait alors tenir compte des méthodes suédoises qui deviennent, aujourd’hui, une référence environnementale pour tous les États-nations.
La société civile est généralement liée au débat au niveau local. Cela est visible par un certain projet pour lequel les citoyens et les ménages sont encouragés par leur municipalité à changer leur mode de vie afin de respecter plus l’écologie.
Ces projets font partie des bases fondamentales de la politique publique, dont la taxe carbone conçue dès 1991 a atteint le stade le plus élevé au monde, mais qui est moins influençant sur les consommateurs que sur les divers secteurs économiques.
Quelles sont les limites du modèle suédois ?
La Suède d’aujourd’hui est en pointe, surtout dans les tris sélectifs, le recyclage et l’énergie verte. Cependant, les dépenses pour les ménages possédant un grand pouvoir d’achat et qui ont des facilités de crédit produisent à elles seules 2/3 des émissions de CO2 rattachées à la consommation du pays.
D’après les estimations de l’ONG Global Footprint Network, dans la mesure où la population mondiale emploie une mode de vie similaire au suédois, quatre planètes seraient indispensables.
Selon l’ONG, il existe chez les Suédois, un effet psychologique qui consiste à avoir un excès de confiance en soi entrainant de mauvaises actions et pensées telles que si un citoyen utilise un vélo pour se rendre au travail, il peut prendre l’avion sans impacter l’écologie.