Le Gouvernement Québécois a pris des précautions plus ou moins draconiennes face au nombre de personnes qui ne sont pas vaccinées sur leur territoire. Ces précautions ont pour but d’éviter qu’une nouvelle vague de confinement ne soit indispensable.
Stratégie contre les non-vaccinés
Les personnes non vaccinées ont des accès limités lorsqu’elles ne sont pas chez eux. Divers endroits requièrent une passe sanitaire, notamment les commerces non essentiels, tels que les magasins d’alcool et de cannabis. Une taxe spécifique est fortement acquise pour les non-vaccinés, sauf les personnes qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons médicales. Un enlèvement d’indemnité chômage pour les chômeurs non vaccinés sera aussi envisageable au niveau fédéral.
Le Premier ministre François Legault a accentué son annonce concernant la charge financière du réseau sanitaire, en disant que les Québécois ne sont pas tous responsables. Si la moitié des gens aux soins intensifs sont des adultes non vaccinés, cela montre que la majorité des personnes hospitalisées sont des gens non vaccinés.
D’autres mesures prises par les autorités Québécoises
La province francophone du Canada tente de réduire la nouvelle vague en instaurant de nouvelles restrictions. De ce fait, le couvre-feu commence à 22 heures et les rassemblements privés sont interdits. Ces nouvelles conditions de freinage sont en vigueur depuis le 31 décembre.
Le ciblage des non-vaccinés a pour but de résoudre les problèmes de saturation et de manque de personnel dans les hôpitaux. En effet, parmi les 8 millions d’habitants de Québec, plus de 2 700 personnes sont positives et 255 en soins intensifs.
Par contre, de nombreux partis d’opposition ne partagent pas la même vision sur cette stratégie que le gouvernement du Québec a prise. Le chef du parti conservateur du Québec, Éric Duhaime considère cette stratégie d’une nouvelle taxe comme un moyen pour diviser les Québécois.
D’autres trouvent que cette mesure n’est pas prioritaire vis-à-vis des situations des personnes vulnérables. Cette pression vaccinale est un détournement d’attention. Malgré ces divergences d’opinions sur la situation, les mesures que les autorités ont instaurées restent en vigueur.